St Léon, C.-B.

6 févr. 2014
Cette année a été un véritable tourbillon. J’ai dit au revoir au champ pétrolifère presque aussitôt après avoir reçu mes papiers de résidence au Canada et j’ai déménagé à Edmonton, qui est encore plus loin des eaux vives épiques que le Canada a à offrir. Mais c’était pour une bonne cause. Une vie remplie de temps et de ressources nécessaires pour faire du kayak et du snowboard pour le reste de ma vie.
Certains ont dit que je suis folle, mais quand on a la chance de prendre du recul et d'observer son environnement, cela peut être à la fois une leçon d'humilité et une révélation. Au début, l'interprétation d'un homme du rêve est de devenir un athlète professionnel. Voyager dans le monde avec un petit budget en tirant le meilleur parti de ce que l'on a. Ce n'est en aucun cas faux, je pense juste que cela ne me convient pas et qu'un choix a dû être fait. Un choix de vivre le meilleur des deux mondes. Une carrière saine qui, à son tour, offre un style de vie sain.

Dire au revoir à un style de vie éphémère et au rabais peut être difficile, et dans mon cas, terriblement difficile. Quitter ce groupe d’amis avec qui vous avez voyagé pendant ce qui vous a semblé une éternité pour commencer une nouvelle aventure peut être difficile. Le doute de soi, l’instabilité financière et le risque d’échec pèsent tous lourdement sur l’esprit. Mais vous devez faire un pas, bien sûr, si vous ne l’avez jamais fait, vous n’auriez peut-être jamais compris ce que l’autre côté avait à offrir.


Cela fait deux ans et demi que je me suis éloigné des montagnes, de la rivière des Outaouais et de mes bons amis, et qu'est-ce que j'ai à montrer pour cela ? Le succès, d'une manière ou d'une autre j'ai réussi à atteindre cet équilibre. Malheureusement, il faut faire des sacrifices, la distance fait que les amis perdent contact et que chacun vit sa vie dans des directions différentes. Un mal nécessaire, j'imagine.

Mais comme pour tout, il faut faire des efforts pour réussir, et avec une attitude de travail acharné et de jeu acharné, j'ai eu une saison qui a impliqué plus de kayak que jamais auparavant. C'était génial. Beaucoup de nouvelles rivières, de nouvelles personnes et de nouvelles expériences.

Le premier voyage de la saison a été au ruisseau St Leon, situé au sud de Revelstoke, en Colombie-Britannique. Et quelle rivière, elle est tortueuse, escarpée et incroyablement accessible. Ce n'est en aucun cas une nouvelle rivière en termes d'exploration, mais c'est un incontournable pour quiconque voyage dans cette direction. Si vous aimez conduire, la route vers le sud est une incroyable pléthore de virages sinueux qui s'ouvrent sur un lac artificiel situé dans une vallée à couper le souffle.


En plus du kayak, vous avez les piscines thermales de St Leon pour vous détendre après quelques longueurs et une abondance de campings dans la région. C'est l'une de mes régions préférées au Canada, tant pour les voyages d'été que d'hiver. Avec de bons amis, une météo incroyable et quelques jours formidables dans le sud et une fermeture sur Upper Pingston, il était temps de retourner à Revi et de goûter à certains des produits locaux...
Crédit photo : Tommy Harding et Sean McTeirnan
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