Conclure
Cette année a probablement été l’une des
meilleures années à ce jour pour moi-même. J'ai déménagé au Canada il y a quatre ans avec le
rêve de pouvoir faire du kayak et du snowboard pour le reste de ma vie, un joli
un rêve irréaliste pour la plupart, mais surtout pour un Irlandais. Une vidéo YouTube récente a été
apparaissant sur mon Facebook, récemment, un enregistrement d'Alan Watts, un philosophe,
et il parle de ce que tu aimerais faire quand tu seras grand. Je n'en avais aucune idée.
d'entre nous voulons être heureux et avoir un bon travail qui nous permette de mener une vie agréable qui
En fin de compte, c'est difficile à réaliser.
un rêve irréaliste pour la plupart, mais surtout pour un Irlandais. Une vidéo YouTube récente a été
apparaissant sur mon Facebook, récemment, un enregistrement d'Alan Watts, un philosophe,
et il parle de ce que tu aimerais faire quand tu seras grand. Je n'en avais aucune idée.
d'entre nous voulons être heureux et avoir un bon travail qui nous permette de mener une vie agréable qui
En fin de compte, c'est difficile à réaliser.
Plutôt que de spéculer sur une idée farfelue selon laquelle je pourrais devenir un athlète autonome ou avoir un emploi qui me permettrait de faire du kayak ou du snowboard toute l'année, j'ai décidé que je voudrais avoir un emploi qui me rende heureux ou enthousiaste de travailler tous les jours. Pour y parvenir dans une société moderne, beaucoup d'entre nous doivent migrer vers l'environnement urbain et travailler pour une sorte d'industrie, ce qui contribue inévitablement à la destruction de l'environnement, qui à son tour conduit à la ruine de notre terrain de jeu. C'est une réalité, dure mais vraie.
Il y a deux ans, j'ai dû prendre une décision quant à la manière d'atteindre mon objectif. L'immigration m'a demandé de trouver un emploi qui ne correspondait pas à la saison et j'ai donc choisi de devenir pompier, ce qui vous permet de faire ce que vous aimez tout en répondant au besoin moderne de gagner de l'argent pour jouer. Cette année, ce rêve s'est réalisé et même si cette décision ne m'a pas permis de me constituer un fonds de philanthropie, c'est certainement un pas dans la bonne direction.
Alors que j’étais auparavant complètement immergé dans la communauté non urbaine des kayakistes et des passionnés de snowboard/ski, j’ai dû m’éloigner pour me lancer dans cette nouvelle vie, car comme on dit, il faut parfois faire un pas en arrière pour avancer. Cette rupture avec la bulle qu’est ce style de vie transitoire basé sur le sport m’a ouvert les yeux sur le niveau d’engagement ; les grandes communautés sportives investissent pour s’assurer de vivre leur vie. Elles travaillent pour vivre, et non pas pour travailler, même si vivre pour le week-end était quelque chose que je craignais autrefois, ces guerriers du week-end m’ont vraiment montré ce que c’est que d’ aimer son sport.
Cette saison, j'ai pagayé avec un grand nombre de kayakistes différents, que ce soit lors de compétitions, au sein de groupes surdimensionnés qui descendaient des rivières de classe 4 ou au sein du groupe d'amis très proches que j'ai rencontrés ici au Canada. Chacune de mes nouvelles connaissances m'a montré ce que c'était que de VOULOIR faire du kayak. Non pas que je ne voulais pas faire du kayak avant. Je n'avais simplement jamais vu le niveau d'engagement de ces gars pour y arriver. Cela a rendu supportable le fait de travailler pour obtenir la résidence permanente et, en fin de compte, ma nouvelle vie.
Nous avons fait du kayak sur les rivières de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, nous avons campé dans certains des plus beaux endroits que j'aie jamais visités, nous avons posé le pied sur des rochers que seules quelques personnes avaient traversés avant nous. Nous avons perdu un bon ami et nous nous en sommes fait de nombreux nouveaux. Même si je n'ai pas pu participer au Grand Prix ou surfer sur le bus eater pendant des heures comme les saisons passées, j'ai atteint un nouveau niveau de capacité et de conscience, tant sur la rivière qu'en dehors.
L’Alberta n’est pas la terre de raffinage du pétrole et de destruction de l’environnement que j’avais crue. Elle m’a donné l’occasion de pagayer avec tant de gens et de voir tant de belles rivières et, en fin de compte, d’atteindre mon objectif de faire du kayak et du snowboard pour le reste de ma vie. Cette saison a sans aucun doute été ma meilleure, merci à tous ceux qui l’ont rendue aussi bonne, vous savez qui vous êtes et nous continuerons à pagayer ensemble pour les saisons à venir.