La valeur d'un journal de bord - Une décennie plus tard
Lors d'une récente visite à la maison, ma mère m'a demandé de fouiller dans un vieux carton rempli de choses. Je me suis retrouvée à fouiller dans des cartons de vieux bulletins scolaires, d'œuvres d'art de l'école primaire et de trophées occasionnels. J'ai jeté quelques vieilles photos dans mon sac avec un petit carnet rouge et j'ai dit à mes parents qu'ils pouvaient jeter le reste s'ils le voulaient.
Le petit carnet rouge était mon premier « journal de bord » et détaillait ma première véritable introduction au pagayage en eau vive.
Au cours de mes études secondaires, j'ai travaillé dans un camp d'été en tant que sauveteur et instructeur de canoë en eau calme. Dans le cadre de notre formation en leadership, nous avons effectué une excursion de 16 jours en canoë sur la rivière Dumoine, dans l'ouest du Québec, au Canada. Ce voyage était une combinaison de renforcement de l'esprit d'équipe et de formation au leadership, ainsi que de l'acquisition de certaines compétences en milieu sauvage.
Chaque membre de notre groupe a reçu un carnet de notes à utiliser comme journal de bord. J'utilise le terme journal de bord au sens large car même si j'avais collé des cartes et des plans de repas, il s'agissait plutôt d'un journal personnel pour le voyage. Contrairement à mes journaux de bord d'aujourd'hui, il n'y avait pas de croquis rapides des rapides, pas de conditions météorologiques quotidiennes ni même de notes sur le temps passé sur l'eau.
Mais il y avait parfois une brève description d'un événement notable. Ces sections comprenaient un paragraphe sur la façon dont notre canot s'était coincé sur un rocher et dont notre chef principal s'était approché pour prendre une photo, puis nous aider. Il y avait aussi le récit de la façon dont nous avions fait s'effondrer les tentes de nos amis au milieu de la nuit pendant qu'ils dormaient, ou de la façon dont nous étions entrés directement dans un arbre en portant notre canot pendant un portage.
C'était intéressant de feuilleter le vieux livre et de remarquer le jour exact où j'ai couru mon premier rapide.
À l'époque, je n'aurais jamais pensé refaire quelque chose comme ça, car j'étais un pagayeur en eau calme - les rapides étaient trop extrêmes pour moi à l'époque. Mais plusieurs années après ce voyage, je me suis retrouvé à pagayer à nouveau en eau vive et maintenant je passe la plupart de mes jours de repos dans mon kayak.
J'étais partie en voyage il y a dix ans et j'avais presque tout oublié, mais le journal de bord m'a tout rappelé. Je suis très reconnaissante à mes parents d'avoir mis le journal de bord dans la boîte contenant les choses à garder quand je suis partie à l'université. De plus, j'ai maintenant un super plan de repas pour la prochaine fois que je convaincrai mes amis d'aller camper.
La plupart des guides tiennent un journal de bord pour garder une trace des jours passés sur la rivière et de certains incidents en cas de situation juridique. Mais même nous, les pagayeurs amateurs, pouvons profiter de l'avantage de suivre nos voyages - d'ailleurs, une photo ne peut raconter qu'une partie limitée de l'histoire.
Faites-nous savoir si vous tenez un journal de bord dans les commentaires ci-dessous !
Auteure: Annika Bunkis